En 2025, les propriétaires et occupants de logements à Bruxelles sont confrontés à des décisions importantes concernant leur mode de production d’eau chaude. Le contexte énergétique, les obligations environnementales, mais aussi les changements de fiscalité rendent le choix entre un chauffe-eau électrique et une chaudière gaz plus stratégique que jamais. Chaque système présente ses avantages et ses limites selon le type de logement, le budget, les usages, et les perspectives d’évolution réglementaire. Cet article vous guide dans votre réflexion.
Plan de l'article
- Comprendre les deux systèmes : fonctionnement et usages
- Quelles sont les tendances en 2025 à Bruxelles ?
- Coût d’achat, d’installation et d’entretien : que faut-il anticiper ?
- Consommation énergétique : quel système est le plus économique ?
- Quel système convient le mieux à quel logement ?
- Réglementations et fiscalité à prendre en compte en 2025
- Impact environnemental et perspective à long terme
- En résumé : quel est le choix stratégique pour 2025 ?
- Foire aux questions
Comprendre les deux systèmes : fonctionnement et usages
Le chauffe-eau électrique fonctionne de manière autonome : il chauffe une quantité d’eau stockée dans une cuve (modèles à accumulation), ou bien chauffe l’eau à la demande (modèles instantanés). Il est simple à installer et n’exige pas de raccordement au gaz.
La chaudière gaz, quant à elle, peut être à simple service (chauffage uniquement) ou double service (chauffage + eau chaude sanitaire). Elle est reliée au réseau de gaz naturel ou à une citerne, et fournit une production d’eau chaude continue et généralement plus rapide.
À Bruxelles, les deux systèmes sont encore largement utilisés, même si le contexte énergétique pousse progressivement à repenser les choix à long terme.
Quelles sont les tendances en 2025 à Bruxelles ?
Depuis plusieurs années, Bruxelles s’oriente vers une politique de réduction des énergies fossiles, en particulier pour les bâtiments résidentiels. Ainsi :
- L’installation de nouvelles chaudières au mazout est interdite depuis 2025.
- Les incitations à l’efficacité énergétique se multiplient (PEB, primes énergie, rénovation).
- Le prix du gaz est soumis à des fluctuations importantes.
- L’électricité bénéficie de plus en plus d’un mix partiellement renouvelable, surtout pour les logements équipés de panneaux photovoltaïques.
Ces éléments influencent fortement le choix entre une solution électrique ou au gaz. D’autant plus que la TVA pour les chaudières gaz a augmenté à 21 % depuis juillet 2025, alors que certaines rénovations électriques peuvent toujours bénéficier d’un taux réduit.
Coût d’achat, d’installation et d’entretien : que faut-il anticiper ?
Le prix d’un chauffe-eau électrique est généralement plus abordable à l’achat : entre 300 et 800 euros pour les modèles classiques. L’installation est rapide, surtout dans un appartement ou un logement sans arrivée de gaz.
La chaudière gaz, en revanche, représente un investissement plus important : comptez entre 2000 et 6000 euros selon les modèles (à condensation, basse température…). Son installation nécessite l’intervention d’un chauffagiste certifié, notamment pour la conformité gaz (réception G1) obligatoire à Bruxelles.
En termes d’entretien, la chaudière gaz impose une obligation légale de contrôle périodique (tous les 2 ans pour les appareils < 100 kW). Ce contrôle est à réaliser par un technicien agréé. Le chauffe-eau électrique, lui, ne nécessite pas d’entretien obligatoire, mais un détartrage régulier est conseillé, surtout en région bruxelloise où l’eau est calcaire.
Consommation énergétique : quel système est le plus économique ?
La consommation dépend surtout de vos usages. En moyenne :
- Le chauffe-eau électrique peut être coûteux si utilisé en continu, surtout pour des foyers de 3 à 4 personnes. Toutefois, s’il est couplé à des heures creuses ou à une installation solaire, son coût annuel reste raisonnable.
- La chaudière gaz, plus efficace pour de grands volumes d’eau chaude, affiche un rendement plus élevé, surtout en version à condensation.
Cependant, l’augmentation du prix du gaz rend la facture annuelle moins prévisible, surtout en l’absence d’un contrat à tarif fixe.
À Bruxelles, plusieurs foyers cherchent désormais à diversifier leur production (ex. : panneaux solaires thermiques, appoint électrique ou pompe à chaleur), ce qui influe sur le choix de base.
Quel système convient le mieux à quel logement ?
Voici quelques cas de figure typiques observés à Bruxelles :
- Studio ou petit appartement : un chauffe-eau électrique compact (instantané ou 50 L) est souvent suffisant et évite les travaux de raccordement.
- Appartement familial sans chauffage central : une chaudière gaz double service peut être pertinente, mais l’installation doit être conforme aux normes en vigueur (ventilation, évacuation, réception).
- Maison unifamiliale : une chaudière gaz performante reste efficace pour le chauffage + l’eau chaude, mais il devient intéressant d’étudier des solutions hybrides ou des alternatives durables.
- Logement équipé de panneaux solaires : le chauffe-eau électrique est alors favorisé, surtout si l’électricité produite est autoconsommée.
Réglementations et fiscalité à prendre en compte en 2025
À Bruxelles, plusieurs règles peuvent orienter votre décision :
- Réception chaudière obligatoire pour toute nouvelle installation gaz.
- Certificats PEB obligatoires lors de ventes ou locations : le type de système impacte le score énergétique du bâtiment.
- Prime à la rénovation énergétique : elle peut soutenir l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique, ou d’un système gaz à haut rendement.
- TVA à 21 % pour les chaudières gaz neuves depuis juillet 2025 (sauf exceptions travaux 6 % pour rénovations > 10 ans).
- Normes de ventilation et de sécurité dans les immeubles collectifs : les conduits de cheminée anciens peuvent exclure certains types de chaudières.
Un chauffagiste expérimenté pourra vous orienter selon votre projet, la configuration de votre bâtiment et les documents PEB à respecter.
Impact environnemental et perspective à long terme
Le gaz reste une énergie fossile, bien que son rendement soit élevé. En 2025, Bruxelles soutient les solutions électriques couplées aux énergies renouvelables ou à haute efficacité.
Le chauffe-eau électrique, bien que critiqué pour sa consommation brute, peut être très vertueux s’il est alimenté en électricité verte ou solaire.
La chaudière gaz, notamment à condensation, reste compétitive mais devra tôt ou tard s’intégrer à une logique de transition (appoint, hybride, conversion à l’hydrogène, etc.).
L’important est d’adopter une vision long terme en fonction de l’évolution de la fiscalité carbone, des prix de l’énergie et des nouvelles obligations PEB.
En résumé : quel est le choix stratégique pour 2025 ?
Il n’y a pas de solution unique. Le choix dépend :
- De votre type de logement
- De la configuration technique (arrivées d’eau, gaz, évacuation)
- De vos besoins en eau chaude
- De votre budget
- Des aides disponibles
- Et de vos objectifs environnementaux à long terme
Pour mieux évaluer les options possibles et leur rentabilité dans votre cas, il peut être utile de faire appel à un professionnel local qualifié. À ce titre, vous pouvez consulter hvac-verstraeten.be, un site spécialisé dans l’intervention en chauffage et plomberie à Bruxelles, notamment pour les projets de remplacement ou d’installation sur mesure.
Foire aux questions
Faut-il un permis d’urbanisme pour changer de système de production d’eau chaude ?
Pas en général, sauf si des modifications visibles extérieures sont nécessaires (ex. : évacuation en façade, panneaux solaires, etc.).
Existe-t-il des alternatives combinées ?
Oui, comme les chauffe-eaux thermodynamiques ou les systèmes hybrides gaz/pompe à chaleur.
Puis-je conserver un ancien chauffe-eau gaz ?
En 2025, les anciens modèles peuvent encore fonctionner, mais doivent être contrôlés régulièrement. Il est souvent plus rentable de les remplacer par un modèle plus performant.

 
												