Où planter le basilic : sous l’ombre ou au soleil ?

Originaire des régions orientales de l’Inde et des îles du Pacifique, le basilic se décline en 150 variétés, toutes assoiffées de soleil. Sacré pour les Indiens, son parfum l’a imposé dans le jardin du sud puis chez lui.

Bref portrait du basilic

Le basilic est une herbe aromatique dont la hauteur varie en fonction de la variété. Il peut varier de 6 cm (« minimum ») à 60 cm. Les feuilles brillantes sont effilées à l’extrémité et généralement vertes, à l’exception du basilic violet. Ces organes chlorophylliens sont petits ou grands, toujours selon la variété. Ce qui les distingue le plus aujourd’hui, ce sont les parfums qu’ils régissent. Et il y en a beaucoup ! Le nom des variétés parle pour eux : « cannelle », « Americanum » (camphre), « Citriodorum » (citron), etc.

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Les feuilles de basilic violet qui font l’objet de l’attention du jardinier, qu’y a-t-il de si attrayant ? Rien de spécial à toucher. Seule une loupe haute montre des poils qui sécrètent des aromatiques à la surface. Celles-ci se brisent sous la pression de votre doigt et dégagent une odeur florale de jasmin, chaude, pénétrante, agréable. Ce parfum est à l’origine de l’un des noms populaires du basilic au XIXe siècle : l’oranger des arômes. Reste à savoir quels arômes étaient particulièrement liés au basilic ?

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L’histoire d’un jardinier et de son basilic

En ce qui concerne le basilic, de nombreux jardiniers ont des anecdotes à raconter. Hugo nous a raconté son expérience de semis sous protection au début du mois d’avril, il y a 2 ans. L’émergence, parfois capricieuse, a produit des semis qui ont été transplantés dans des seaux. Le mois d’avril a été généreux au soleil, chaque seau transportait une belle plante à la fin du mois prête à être plantée en pleine terre. Dès qu’on l’a dit, une fois que c’est fait ! Malheureusement, le mois de mai a été mauvais en tout : trop pluvieux et pas assez chaud. Cela a eu pour effet de plonger les pieds de basilic dans un état qui était au bord de l’anéantissement. Ses tiges carrées, généralement magnifiquement dressées, ont pris un aspect tordu. Quant à leurs feuilles, elles sont devenues l’ombre d’elles-mêmes : recroquevillées, jaunes et parfois pourris, ils avaient du mal à voir. Hugo s’est maintenant demandé : « Mais comment pouvons-nous faire ce basilic pour réussir ?

Semer le basilic étape par étape

Le basilic n’est pas la plante la plus facile à cultiver… à moins d’utiliser quelques astuces ! Le défilé culturel peut prendre deux formes. La première consiste à semer directement dans un seau à une bonne température (18 °C) pour éviter les repiquage parfois difficiles, puis à ramener progressivement les jeunes plants à des températures saisonnières. Ensuite, mais seulement alors, il peut être planté en pleine terre, de préférence dans un mélange de cailloux, assemblé dans une colline légère dans un sol lourd. La deuxième méthode vise à placer le seau dans un pot de bon volume, ce qui limite automatiquement le nombre d’irrigations. Il suffit alors d’avoir la poterie dans un exposition ensoleillée, à l’abri des vents et des courants d’air. Un pincement régulier à l’extrémité des tiges évite l’apparition de fleurs qui, autrement, auraient pour effet se retarderait la production des feuilles.

Jusqu’à 5 à 10 graines sont semées par seau ou dans de petites plaques cellulaires. Couvrir d’une fine couche de terreau universel. Couvrir d’une pellicule plastique ou d’une petite plaque de verre. Placez-le près d’une fenêtre. La germination a lieu en 5 à 7 jours. Gardez le terreau humide, mais pas trempé, sinon il pourrira. Attendez le rebord de la fenêtre.

Environnement extérieur : mai

Les semis ont poussé dans un seau ou une assiette. Il est temps de les sortir en plein air après la disparition des gelées autour du 10 au 15 mai (cela varie selon les régions). Les morceaux sont placés dans un pot géotextile, une jardinière géotextile ou même potager planté, qui contient un terreau pour légumes bien enrichi en compost (présence de matière organique et de divers sels nutritifs), qui présente plusieurs avantages, notamment le stockage de l’eau d’irrigation. Remplissez-le jusqu’à 3-4 cm du haut.

Planifiez l’endroit où le contenant doit être placé (sac, plateau, etc.) destiné au semis de basilic : ni trop venteux ni trop ombragé. Gardez toujours le terreau frais (ni trop ni trop peu humide). Semez à nouveau quelques seaux de basilic pour assurer une récolte plus longue.

Si le levage est blessé ou échoue pour quelque raison que ce soit, ne paniquez pas ! Il suffit de répéter l’opération en une à deux semaines ; seule conséquence : la récolte a lieu un peu plus tard.

Toilettage et récolte

À partir de juin, la récolte commence, qui se déroule en cours de croissance. Cela se fait avant l’apparition des fleurs, mais il est également possible de les concentrer dans le temps, ce qui permet d’en conserver de bonnes quantités dans un pot d’huile d’olive. La dernière option consiste à broyer les feuilles sans tiges ni pétioles pour en faire une sorte de pommade, à laquelle on ajoute un peu d’huile d’olive. Cette pâte est placée dans un petit pot puis recouverte de la même huile.

Le basilic atteint son apogée aromatique en juillet pendant deux mois. Continuez à récolter régulièrement les feuilles. Utilisez-le pour éliminer les fleurs émergentes. Arrosez de manière équilibrée : le terreau ne doit pas être trop sec ou trop humide (vérifiez avec votre doigt).

En août, vous continuez à récolter et se transforment en préparations culinaires (pesto, etc.)

La récolte diminue de septembre à octobre (selon le climat), il peut être conseillé de remettre les pots et/ou les sacs à l’abri pour poursuivre la récolte.

Certains insectes et gastéropodes attaquent le basilic, qui doit être détecté et éliminé avant que sa présence n’endommage la plante. Les escargots sont particulièrement problématiques au début de la culture ; les pucerons de mars à octobre ; les chenilles surtout en août-septembre ; le mildiou en fin de culture (août-octobre).

Dans la cuisine

Les feuilles fraîches font partie de la composition de la soupe au pesto de Provence et du fameux pesto de Gênes, cette excellente sauce qui produit des pâtes italiennes.

Le basilic est toujours riche en vitamine C sous forme fraîche et se marie à merveille avec les tomates, surtout lorsque de la mozzarella est ajoutée.

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